dimanche 30 novembre 2014

Mon ami Facebook




Ha Facebook! Que ferait-on sans lui? Pour certains ça semble impossible de penser vivre sans lui. Pour ma part, ça ne changerait pas ma vie.

On peut lui donner tous les qualificatifs : essentiel, pratique, perte de temps, inutile, merveilleux... Mais qu’en est-il vraiment? Je crois que cela dépend pour chacun. Donc, voici mon avis personnel sur le sujet.

Honnêtement, la plupart du temps, je considère que Facebook me fait perdre beaucoup de temps que je pourrais consacrer à autre chose. Mais lorsque je suis partie en voyage, j’ai trouvé Facebook utile afin de rester en contact avec ma famille et mes amies (je sais, c’est cliché). J’aime l’utiliser pour me tenir au courant des promotions des magasins, car de plus en plus d’entreprises utilisent les médias sociaux. La plus part du temps, les amis à qui je parle sur Facebook, sont ceux à qui je parle dans la vraie vie ou ceux que j’aurais textés ou téléphoné si Facebook n’avait pas existé, donc sur ce point, ce médias sociaux ne me crée pas de nouvelles relations.

En ce qui concerne ma façon d’accepter mes amis Facebook, mon premier critère est de connaître la personne : « je ne te connais pas, tu ne seras certainement pas mon ami Facebook! ». Par contre, je ne refuse pas la demande, qui sait? Peut-être qu’un jour on se connaîtra. Donc, oui j’aurai tendance à accepter un professeur qui me demande sur Facebook (tout dépendant de la situation évidemment). Je n’ai rien sur Facebook que je considère gênant et je fais attention à ce que je publie.
Juste une petite parenthèse : Le terme « ami » m’agace vraiment! Qui a réellement 400 amis? Personne. Pour la plupart, le terme approprié devrait être « connaissance ».

Mais en ce qui concerne sa si grande popularité, j’avoue que j’ai de la difficulté à comprendre pourquoi c’est ainsi... Facebook donne peut-être l’impression d’avoir plusieurs relations dans un monde individualiste, où, en réalité, elles se font de plus en plus rares.

Mais Facebook est présent qu’on le veuille ou non, donc dans un cadre scolaire pourquoi pas l’utiliser de manière utile? Rendu à un certain niveau tous (ou presque) les jeunes ont un compte Facebook. Alors, pourquoi ne pas tenter de les rejoindre en ayant un compte Facebook, en créant une page Facebook pour la classe?

En tant qu’enseignante, je n’accepterais pas un jeune comme ami dans mon compte personnel. Par contre, je pense qu’il peut être possible de se créer un compte professionnel (avec la permission des parents, évidemment). Tout dépendant l’âge des étudiants, ce compte peut s’adresser d’avantage aux parents (tout comme un blogue) avec des photos et du contenu qui est en lien avec la classe de leur enfant. Ce compte peut aussi s’adresser aux étudiants, le contenu étant davantage pour eux, par exemple, des liens utiles pour leurs travaux. Un des avantages est qu’il est possible de contrôler qui a accès au contenu publié.




Une personne qui a fait la différence

Quand on y pense bien, j’en suis maintenant à ma 19ieme années sur les bancs de l’école! Ça fait beaucoup de temps, mais surtout beaucoup de cours, beaucoup de professeurs... Des profs qui parfois ont été plus marquants que d’autres et d’autres dont je ne me souviens pas trop...

Maintenant que j’étudie pour devenir enseignante, je crois qu’il est bien de se questionner sur ces profs qui ont fait la différence, car c’est sur ces modèles que j’aimerais m’inspirer dans l’exercice de ma future profession.

Premièrement, je dois dire qu’il n’y en a pas qu’un seul, la plupart m’ont marqué, chacun à leur façon.

Que se soit mon enseignante de 3ieme années qui m’a permis de me dégêner et d’aimer le théâtre en nous faisant faire une tourné de spectacles dans plusieurs écoles.

Que ce soit mon professeur de 5ieme années qui m’a donné le goût de l’écriture en nous proposait de le baver en lui écrivant des poèmes.

Que se soit mon enseignant de sciences en secondaire 4 et 5 qui m’a fait adoré les sciences juste par sa personnalité et ses histoires.

Mais la personne qui m’a le plus marqué et j’aimerais vous en parler plus en détail, est une personne formidable, qui ne m’a pas enseigné directement, mais avec qui j’ai eu la chance d’enseigner. Une personne qui m’a appris bien des choses, probablement sans même s’en rendre compte. Un exemple pour moi!

Je vous explique, lors de mon stage au Sénégal, j’étais dans une école pour les enfants ayant une déficience intellectuelle. Dans ce pays, comme c’est le cas dans plusieurs pays d’Afrique, la déficience intellectuelle est vue d’un très mauvais œil. Ces enfants sont généralement mis à part très rapidement. À l’école où j’étais, plusieurs professeurs y étaient pour avoir un emploi, mais ne se préoccupaient pas réellement des enfants. Plusieurs, mais pas tous...

J’ai eu la chance d’être dans la classe de Madame Low, une personne qui n’avait pas du tout la même mentalité que la plupart des gens. Elle avait à cœur la qualité de vie des enfants. Elle était ouverte à la différence. Elle voulait qu’ils réussissent. Mais le plus important, elle les aimait tous comme ils étaient et ils l’aiment tous en retour. Je crois que c’est un message très important, d’aimer chaque élève, comme ils sont.

Pour moi, Madame Low est un modèle à suivre. Je pourrais vous en parler pendant des heures, cette dame est une réelle inspiration.


Pour terminer, voici une citation d’Égide Royer dont je suis totalement en accord :

Un enseignant, enseigne.
Un bon enseignant démontre.
Un maître inspire.
Ne soyez pas indispensable,
soyez inoubliable.


Et c’est ce que je veux devenir plus tard. Je sais que ce n’est pas réaliste de penser qu’il est possible de faire cela avec chaque étudiant, mais pour ceux à qui j’aurai changé positivement un bout de leur vie, et bien j’aurai réussi.  

dimanche 9 novembre 2014

Présentation

Le 16 août 1992, naît un bébé roux! Eh oui, c’est moi ça... Émilie Cayouette, maintenant âgée de 22 ans, si on fait bien le calcul.

Où ce beau bébé est-il né? À Alma. C’est où ça? Au Lac-Saint-Jean, quelque part dans le Québec.
Les années passent et deux autres bébés arrivent. Au total, trois filles : une rousse, une brune et une blonde!
Ça, c’est nous.

Pas grand-chose de spécial à dire sur mon primaire. Pour le secondaire, je choisi l’école où les options proposées sont axées vers les arts. Je fais donc l’ensemble de mon secondaire avec les options de théâtre et d’arts plastiques.

L’été entre le secondaire 4 et 5, je commence à travailler au camp de jour d’Alma. Mon nom de camp de jour? Rouquine! C’est original non? Depuis ce temps, je n’ai pas quitté le camp de jour. Chaque été, Rouquine revient en force pour animer des jeunes de 5 et 6 ans.

Suite à mon primaire et mon secondaire, je vais au cégep en science nature. Math, science, chimie, biologie pendant deux ans... Y’a plus passionnant que ça!

Pendant ce temps, je fais partie de l’équipe de cheerleading du collège. Eh oui! C’est un sport le cheerleading. Vous ne me croyez pas? Allez voir une pratique et vous m’en reparlerez.
J’en profite aussi pour partir apprendre l’anglais à Winnipeg grâce au programme Explore. Cinq semaines dans une province anglophone avec une gang de Québécois, je peux vous dire que j’y ai eu beaucoup de plaisir!

Après l’obtention du diplôme d’études collégiales, je me dirige vers le baccalauréat en psychologie à l’Université Laval. Trois ans de théorie. Mais au moins, c’est très intéressant.
Durant la deuxième année de mon baccalauréat, je commence à travailler pour une commission scolaire, où je travaille toujours. J’effectue des remplacements dans les services de garde de différentes écoles. Cela m’a permis de côtoyer une de mes clientèles coup de cœur, soit les enfants autistes.

Ce baccalauréat m’a permis d’effectuer un stage de coopération internationale au Sénégal! Neuf semaines dans un autre pays à vivre dans une famille sénégalaise et à être bénévole dans une école en déficience intellectuelle. Je crois que c’est là qu’une illumination s’est faite en moi. Un gros coup de cœur pour cette clientèle autant que pour le stage en général. Évidemment, depuis mon retour, je n’ai qu’une seule envie, celle de repartir vivre ce genre d’expérience.
Modification: Je pars cet été au Burkina Faso!!! 

Mes amours et moi au centre Aminata Mbaye

À la suite de l’obtention de mon baccalauréat en psychologie et d’un refus au programme de maîtrise en orthophonie, je dois trouver un plan B. Je repense alors à mon stage pour en venir à une conclusion... Mon choix? Le baccalauréat en adaptation scolaire et sociale à l’Université du Québec à Rimouski, campus Lévis. Au final, je ne suis pas déçue du tout de mon choix. Le plus : il y a une équipe de cheerleading à l’UQAR! Je fais donc à nouveau partie d’une équipe sportive que j’adore!

Mes plans futurs? J’aimerais bien faire un diplôme d’études supérieures spécialisées en santé mentale. J’aimerais aussi travailler avec la clientèle TSA, en déficience intellectuelle ou en santé mentale. De plus, j’aimerais retourner travailler dans ma région.